Sous le pseudo de Griffenfer, Eliot Madelaine expose à la Médi@Tech Sylvia et Hubert Bassot, du 14 octobre au 4 novembre 2023. Passionné par le métal et après un CAP et un bac pro en chaudronnerie, il a fait les Beaux-Arts à Angers.
Pour le moment ses œuvres lui servent de vitrine, sous le pseudo de Griffenfer. Eliot Madelaine a toujours été passionné par le métal, après un CAP et un bac pro en chaudronnerie, durant une année il a fait les Beaux-Arts à Angers puis une spécialisation dans le travail du métal à chaud en ferronnerie d’art. Il expose à la Médi@Tech Sylvia et Hubert Bassot, du 14 octobre au 4 novembre, à Tinchebray (Orne).
Dans l’année passée aux Beaux-Arts il est confronté à un vaste programme mais cela lui a suffi. J’ai appris les bases du dessin, c’est ce dont j’avais besoin pour dessiner mes sculptures »,
précise l’artiste. Le dessin lui apporte beaucoup dans son travail. Faire du dessin, c’est déjà projeter notre image dans notre tête pour éviter qu’elle soit trop floue, cela évite d’aller en roue libre.
Il visualise beaucoup mieux ses projets et son temps de travail est mieux calibré pour la dimension artistique qu’il souhaite avoir.
Le dessin réalisé sans pour autant avoir fait le choix des matériaux
Une fois le dessin couché sur le papier, je n’ai pas encore d’idée précise avec quoi je vais réaliser, c’est s’imposer des contraintes dans l’imagination si on commence à réfléchir, matière, texture en premier cela fait des bribes sur la création
. La structure est toujours en acier mais précise-t-il : Toujours avec de la récupération, rien ne se perd tout se récupère
. L’inox est utilisé pour les textures, du cuivre également juste pour donner un petit peu de grain
. Il utilise aussi de la tôle. Il débarrasse ses amis, ses clients. Je montre qu’avec des choses complètement détruites on peut faire du beau. Dans l’idée de la récupération c’est faire subir moins de transformations possibles pour garder l’âme de l’objet.
L’artistique et le mobilier urbain
Eliot Madelaine cumule le travail artistique, cela me donne une vitrine et de la visibilité, une âme »,
mais il fabrique du mobilier urbain, des potences, etc. On peut d’ailleurs le solliciter pour des réalisations. Je suis bien obligé de faire cela pour financer mon travail de sculpture qui ne se vend pas beaucoup.
Il est en recherche de partenariat. J’aimerais bien allier la froideur du métal et la chaleur du bois cela fait une harmonie parfaite.
Une dizaine d’œuvres à l’exposition
Je suis très baroudeur dans les styles, j’aime bien essayer, tâtonner, il y aura de la représentation humaine, des bustes, c’est une série que j’ai commencée, ce sera deux pièces pour représenter les tribus oubliées, les guerriers qui se sont battus pour leur liberté et assez oppressés par la mondialisation.
Il exposera aussi des réalisations sur le bestiaire comme le dragon d’1,50 m qui trônera avec diverses autres sculptures.
Du samedi 14 octobre au samedi 4 novembre 2023, à la Médi@tech Sylvia et Hubert Bassot.
